Travaillez l'esprit de synthèse à partir d'un thème: l'environnement.
Pour vous aider à rédiger une synthèse de documents cliquez sur le lien suivant:
http://www.espaceformation.com/methodes.php3?id=2
Texte 1:
Réchauffement climatique
Imaginez que les plages de votre côte favorite disparaissent sous les eaux...et bien c'est ce qui pourrait bien se passer avec le réchauffement planétaire du à la pollution atmosphérique. Vous avez peut-être déjà entendu parler des bouleversements climatiques que la Terre pourrait connaître dans les années à venir : le nord de la France aurait le climat de la Côte d'Azur qui aurait quant à lui le climat du Maghreb ! Bien que certains se frottent les mains en pensant à jeter les gilets, arrivé au mois de mai, ils voient cela d'un tout autre angle. En effet, on estime que si le réchauffement global s'élevait à +3°C, dans les années à venir, les icebergs du Groenland fondraient. Ce qui provoquerait une montée des mers de 7 mètres ! Le niveau des mers et des océans aurait des conséquences dramatiques autant sur le plan matériel que sur celui humain. L'augmentation de la température des océans, appelée aussi phénomène «el Niño», et de l'atmosphère est aujourd'hui un problème de société fondamental, car on se préoccupe des générations à venir. Mais comment a-t-on pu en arriver là ? Les scientifiques sont en accord sur le fait que la croissance des gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère, ou «forçage anthropique», en est pour beaucoup dans le réchauffement planétaire, d'autant plus que l'activité humaine en produit de plus en plus. Il faut savoir que déjà depuis la fin du 19ème siècle, l'on se soucie de la température du globe et de l'effet du gaz carbonique mais ce ne sera qu'en 1979 que se tiendra la toute première conférence sur le climat et les conséquences des activités humaines sur la météorologie. Pour d'autres scientifiques, l'homme n'est pas la cause de tous ces fléaux. Il y aurait également des causes naturelles liées à ces effets de réchauffement. Des groupes se sont formés et ils se tiraillent en exposant leurs avis sur le réchauffement planétaire, tandis que les plus «gros pollueurs» du monde, comme les Etats-Unis, l'Inde et la Chine, agissent pleinement sans se soucier du réchauffement climatique. Selon les scientifiques les cycles solaires interviendraient dans l'effet de serre et dans le rejet du dioxyde de carbone. Ce qui a permis d'établir une certaine logique de fonctionnement des périodes chaudes, glaciales et interglaciaires. Le réchauffement climatique est donc un phénomène observé durant tout le 20ème siècle et la dernière décennie fut la plus chaude avec un enregistrement d'une hausse de 0.6°C. On ne s'en rend pas vraiment compte, mais les phénomènes du réchauffement planétaire sont là. Il s'agit notamment de la fonte des banquises, du recul des glaciers montagnards, des effets sur les récoltes, des cyclones, des typhons, du tsunamis, de l'élévation du niveau de la mer, sans oublier les modifications des aires de répartition de la faune et de la flore des différentes régions de la planète. L'environnement serait-il destiné inévitablement au phénomène «el Niño» ? Les scientifiques ont désormais les moyens de simuler un éventuel réchauffement climatique extrême grâce à des programmes informatiques. Ainsi, ils peuvent donner un aperçu de ce que serait la Terre après un réchauffement climatique, même faible. Selon eux, il y aurait beaucoup d'inconvénients pour l'environnement et l'humanité, mais il aurait aussi des points positifs, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en eau des zones tropicales et sèches. Le protocole de Kyoto parviendra-t-il à limiter les dégâts sur le plan écologique ? Et si la nature en avait décidé autrement ? Quoi qu'il en soit, il faut veiller à maintenir un environnement sain pour les générations futures : voilà l'un des principes majeurs du développement durable !
Texte 2:
Le réchauffement climatique tant annoncé pourrait bien avoir lieu. Cette question semblait faire l’unanimité parmi les centaines d’experts du monde entier réunis lors du Comité intergouvernemental des Nations unies sur les changements climatiques (IPCC) le 19 février 2001.La température de l’air a en effet augmenté en moyenne de 0,6°Celsius au cours du XXe siècle. Cela peut sembler très faible et pourtant : seulement 7°Celsius séparaient la période glaciaire qu’a connue notre planète il y a 20 000 ans, de celle plus chaude qu’elle a connue il y a 7000 ans ! Les premières conséquences de ce réchauffement sont déjà visibles : diminution de 10 % de la couverture neigeuse dans l’hémisphère Nord depuis les années 1960, recul des placiers de montagne, élévation de 10 à 20 centimètres du niveau des océans au cours du XXe siècle, augmentation des précipitations, des inondations ou des sécheresses, dégel du pergélisol…Aujourd’hui, quasiment tous les scientifiques s’accordent à imputer l’essentiel de cette évolution sur les dernières décennies du XXe siècle aux gaz à effet de serre produits par les activités humaines. Le principal responsable est le gaz carbonique qui représente 70 % des émissions, puis vient le méthane. Leur concentration dans l’atmosphère n’arrête pas d’augmenter depuis le début de l’ère industrielle : depuis 1750, la concentration en gaz carbonique a augmenté de 31 % et celle en méthane de 150 %. Une partie de ces gaz reste dans l’atmosphère et le reste est absorbé par les océans et les végétaux.Si aujourd’hui, l’état des connaissances scientifiques et les modèles utilisés par les climatologues ne permettent pas de faire de prédictions fines à l’échelle régionale, ils permettent de prédire globalement à l’échelle de la planète les grandes évolutions auxquelles il faut s’attendre. Or, les prévisions sont alarmistes : un réchauffement de 1,4 à 5,8°Celsius est en effet prévu d’ici à la fin du XXIe siècle, la plus forte augmentation qu’aura connue la Terre depuis environ 10 000 ans.
Mais ne nous y trompons pas. Notre planète sera plus chaude mais deviendrait aussi plus humide. Les modèles prévoient que la nouvelle répartition des pluies accentuerait encore les inégalités existantes : les régions équatoriales recevraient plus d’eau, contrairement aux régions subtropicales et méditerranéennes dont la sécheresse augmenterait et dont les ressources hydriques diminueraient. Finalement, les pays les plus fragiles vis-à-vis de leurs ressources en eau le deviendraient encore davantage.En outre, les scientifiques prévoient d’ici à 2100 la fonte partielle ou totale des glaciers, 98 % d’entre eux étant actuellement en régression., et une élévation moyenne du niveau des océans comprise entre 9 et 88 centimètres.Si rien n’est fait, certaines modifications pourraient devenir irréversibles au-delà de la deuxième moitié du XXIe siècle. Le seul moyen de freiner cette évolution est de réduire les émissions des gaz à effet de serre.
Texte 3:
Les conséquences du réchauffement
Au 20ème siècle, les températures ont en moyenne connu une hausse d'environ 0,7%°C au-dessus de l'époque pré-industrielle et pour des scientifiques, même l'objectif des Européens pourrait se révéler irréaliste en raison de la hausse des émissions de gaz à effet de serre due à la combustion des Energies fossiles.
La montée du niveau des océans due à la hausse des températures qui risque de faire fondre les glaces au Groenland et en Antarctique pourraient submerger 43 Etats insulaires. Cette montée engloutirait également les côtes situées en dessous du niveau de la mer sur un arc allant du Bangladesh à la Floride.
Par ailleurs, la hausse des températures et la montée du niveau des mers endommagera les coraux, provoquera une érosion du littoral, perturbera le cycle des pluies et entrainera plus de maladies.
De quoi placer la lutte contre le réchauffement climatique en tête des préoccupations dans ces petits pays qui ont donc lancé un appel à la communauté internationale, actuellement réunie à Poznan en Pologne jusqu'au 12 décembre.
Cette conférence a pour objectif de préparer la voie au successeur du protocole de Kyoto, qui devrait être signé à Copenhague à la fin 2009.
Le salut des petits Etats insulaires passe par les pays industrialisés. Ces derniers doivent baisser leurs émissions de gaz à effet de serre de plus de 40 % en dessous des niveaux de 1990 d'ici 2020 et de plus de 95% d'ici 2050. (voir Les Etats insulaires en alerte
La Conférence internationale sur les changements climatiques estime que le niveau des mers pourrait monter de 18 à 59 centimètres au cours du XXIe siècle. (voir la fiche sur le GIEC)
Selon l'Institut de Postdam sur la recherche sur l'impact du climat, "Il est toujours probable que le niveau moyen des mers augmentera de moins d'un mètre d'ici 2100, mais il ne faut pas exclure des chiffres plus importants. Si la calotte glaciaire de l'Antarctique fondait totalement, le niveau général des mers monterait de 57 mètres. En cas de fonte du Groenland, cette montée serait de 7 mètres".
L'Antarctique se réchauffe aussi
Contrairement à ce que l'on croyait, une étude de Eric Steig a montré que le continent antarctique a vu sa température augmenter elle aussi de 0,1°C par décennie depuis 50 ans, soit des valeurs comparables à ce que l'on constate sur le reste de la planète. Même s'il semble que la partie est du continent se réchauffe un peu moins que l'ouest, ce réchauffement concerne l'ensemble du continent
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire